5 idées fausses sur les médicaments pour la perte de poids de type agonistes du GLP-1
10 Novembre 2025
Ces dernières années, les médicaments de type agonistes du GLP-1 — comme Ozempic, Wegovy, Mounjaro ou Zepbound — ont fait énormément parler d’eux. Pour certaines personnes, ils représentent un soutien intéressant dans un parcours de perte de poids.
Mais soyons honnêtes : ils suscitent aussi beaucoup de jugements. Et souvent, ces jugements reposent sur des idées reçues.
Rappel important : personne ne devrait être jugé pour ses choix de santé. Chaque parcours est unique, et chaque décision devrait se faire de manière libre et éclairée, en collaboration avec un professionnel de la santé.
Avant d’envisager ce type de traitement, il est essentiel de bien comprendre les avantages, les limites, les effets secondaires possibles et les changements qu’il implique au quotidien. Ces médicaments ne sont pas une solution facile, et la démarche demande souvent de l’adaptation, du suivi et de la patience.
Dans cet article, on démystifie 5 mythes fréquents pour vous aider à y voir plus clair.
Mythe 1 : « C’est pour les paresseux qui ne veulent pas bouger »
Faux.
Les agonistes du GLP-1 agissent sur les signaux de faim et de satiété, et peuvent aider certaines personnes à réduire le fameux “food noise”, cette petite voix constante autour de la nourriture. Moins d’obsession, plus de tranquillité mentale — ce peut être un vrai soulagement dans un parcours de changement. Il est toutefois important de préciser que ces médicaments ne sont pas indiqués dans le cadre d’un trouble du comportement alimentaire.
Ces médicaments ne remplacent pas une alimentation équilibrée ni les autres piliers de la santé. Ce sont des outils, pas des solutions magiques. Ce traitement ne définit ni la motivation ni la valeur d’une personne ; il peut simplement offrir un soutien supplémentaire pour avancer à son rythme.
Au-delà de la perte de poids, ces médicaments présentent plusieurs bienfaits métaboliques et cardiovasculaires : amélioration de la glycémie, réduction du risque de diabète de type 2, baisse de la pression artérielle et du cholestérol LDL. Des études sont également prometteuses concernant la stéatose hépatique (foie gras).
Mythe 2 : « Le poids revient automatiquement à l’arrêt »
Pas automatiquement. L’arrêt du médicament ne provoque pas une reprise de poids en soi. Ce qu’il faut comprendre, c’est que la médication ne fait pas « fondre » la masse grasse ni augmenter le métabolisme.
Une reprise de poids peut survenir si les habitudes de vie ne sont pas consolidées à long terme, mais ce n’est pas inévitable. L’objectif, c’est d’apprendre à stabiliser ses comportements et à préserver sa santé globale, même après l’arrêt.
Mythe 3 : « Je vais perdre du muscle »
Non, le médicament ne détruit pas le muscle. Comme dans toute perte de poids, une diminution de la masse musculaire peut survenir si l’alimentation n’est pas suffisante en protéines ou si le corps manque de mouvement, mais ce n’est pas un effet direct du médicament.
Mythe 4 : « Tout le monde en surpoids devrait en prendre »
Non. Ces traitements sont indiqués aux personnes ayant une obésité ou des complications métaboliques (comme le diabète de type 2) mais, comme pour chaque traitement, la décision libre et éclairée permet de peser les pours les contres (incluant les effets secondaires, l’implication monétaire, etc.).
Chaque personne est différente : certaines tolèrent mieux la médication, d’autres non. Prendre le temps de discuter avec son médecin, de comprendre les effets secondaires et de réviser ses attentes est essentiel avant de commencer.
Mythe 5 : « C’est de la triche »
Certainement pas. Même avec un traitement GLP-1, il faut continuer à prendre soin de soi dans sa globalité : alimentation, sommeil, stress, santé mentale, relations, rythme de vie.
Le médicament peut aider à créer un espace mental pour ces changements, mais il ne les remplace pas. Ce n’est pas de la triche : c’est un outil parmi d’autres, dans une approche globale, bienveillante et humaine.
Les effets secondaires : une réalité à ne pas négliger
Ces médicaments ne sont pas une solution facile ni sans inconfort. Les effets secondaires peuvent être présents, surtout au début du traitement : nausées, constipation ou diarrhée, fatigue, réactions digestives selon les repas. Ces symptômes sont souvent temporaires, mais peuvent être difficiles à gérer pour certaines personnes. C’est pourquoi le suivi médical est essentiel, tout comme une adaptation progressive des doses et un accompagnement nutritionnel.
La qualité alimentaire : un pilier essentiel
La diminution de l’appétit peut parfois entraîner des carences nutritionnelles si l’on ne fait pas attention. Manger moins n’est pas toujours synonyme de mieux manger.
L’objectif, c’est de nourrir son corps adéquatement pour préserver l’énergie, la masse musculaire et la santé à long terme.
Autres piliers du mode de vie
La perte de poids ne se vit jamais seule — elle s’inscrit dans un équilibre de vie global.
En résumé
Les agonistes du GLP-1 comme Ozempic, Wegovy ou Mounjaro ne sont ni une solution miracle, ni une voie facile. Ils peuvent être un outil utile, mais la démarche demande une réelle réflexion, un accompagnement professionnel et une bonne dose de bienveillance envers soi.
Prendre ce type de médicament, c’est une décision importante qui doit se faire en toute connaissance de cause, avec l’appui d’une équipe médicale de confiance.
Mais soyons honnêtes : ils suscitent aussi beaucoup de jugements. Et souvent, ces jugements reposent sur des idées reçues.
Rappel important : personne ne devrait être jugé pour ses choix de santé. Chaque parcours est unique, et chaque décision devrait se faire de manière libre et éclairée, en collaboration avec un professionnel de la santé.
Avant d’envisager ce type de traitement, il est essentiel de bien comprendre les avantages, les limites, les effets secondaires possibles et les changements qu’il implique au quotidien. Ces médicaments ne sont pas une solution facile, et la démarche demande souvent de l’adaptation, du suivi et de la patience.
Dans cet article, on démystifie 5 mythes fréquents pour vous aider à y voir plus clair.
Mythe 1 : « C’est pour les paresseux qui ne veulent pas bouger »
Faux.
Les agonistes du GLP-1 agissent sur les signaux de faim et de satiété, et peuvent aider certaines personnes à réduire le fameux “food noise”, cette petite voix constante autour de la nourriture. Moins d’obsession, plus de tranquillité mentale — ce peut être un vrai soulagement dans un parcours de changement. Il est toutefois important de préciser que ces médicaments ne sont pas indiqués dans le cadre d’un trouble du comportement alimentaire.
Ces médicaments ne remplacent pas une alimentation équilibrée ni les autres piliers de la santé. Ce sont des outils, pas des solutions magiques. Ce traitement ne définit ni la motivation ni la valeur d’une personne ; il peut simplement offrir un soutien supplémentaire pour avancer à son rythme.
Au-delà de la perte de poids, ces médicaments présentent plusieurs bienfaits métaboliques et cardiovasculaires : amélioration de la glycémie, réduction du risque de diabète de type 2, baisse de la pression artérielle et du cholestérol LDL. Des études sont également prometteuses concernant la stéatose hépatique (foie gras).
Mythe 2 : « Le poids revient automatiquement à l’arrêt »
Pas automatiquement. L’arrêt du médicament ne provoque pas une reprise de poids en soi. Ce qu’il faut comprendre, c’est que la médication ne fait pas « fondre » la masse grasse ni augmenter le métabolisme.
Une reprise de poids peut survenir si les habitudes de vie ne sont pas consolidées à long terme, mais ce n’est pas inévitable. L’objectif, c’est d’apprendre à stabiliser ses comportements et à préserver sa santé globale, même après l’arrêt.
Mythe 3 : « Je vais perdre du muscle »
Non, le médicament ne détruit pas le muscle. Comme dans toute perte de poids, une diminution de la masse musculaire peut survenir si l’alimentation n’est pas suffisante en protéines ou si le corps manque de mouvement, mais ce n’est pas un effet direct du médicament.
Mythe 4 : « Tout le monde en surpoids devrait en prendre »
Non. Ces traitements sont indiqués aux personnes ayant une obésité ou des complications métaboliques (comme le diabète de type 2) mais, comme pour chaque traitement, la décision libre et éclairée permet de peser les pours les contres (incluant les effets secondaires, l’implication monétaire, etc.).
Chaque personne est différente : certaines tolèrent mieux la médication, d’autres non. Prendre le temps de discuter avec son médecin, de comprendre les effets secondaires et de réviser ses attentes est essentiel avant de commencer.
Mythe 5 : « C’est de la triche »
Certainement pas. Même avec un traitement GLP-1, il faut continuer à prendre soin de soi dans sa globalité : alimentation, sommeil, stress, santé mentale, relations, rythme de vie.
Le médicament peut aider à créer un espace mental pour ces changements, mais il ne les remplace pas. Ce n’est pas de la triche : c’est un outil parmi d’autres, dans une approche globale, bienveillante et humaine.
Les effets secondaires : une réalité à ne pas négliger
Ces médicaments ne sont pas une solution facile ni sans inconfort. Les effets secondaires peuvent être présents, surtout au début du traitement : nausées, constipation ou diarrhée, fatigue, réactions digestives selon les repas. Ces symptômes sont souvent temporaires, mais peuvent être difficiles à gérer pour certaines personnes. C’est pourquoi le suivi médical est essentiel, tout comme une adaptation progressive des doses et un accompagnement nutritionnel.
La qualité alimentaire : un pilier essentiel
La diminution de l’appétit peut parfois entraîner des carences nutritionnelles si l’on ne fait pas attention. Manger moins n’est pas toujours synonyme de mieux manger.
L’objectif, c’est de nourrir son corps adéquatement pour préserver l’énergie, la masse musculaire et la santé à long terme.
Autres piliers du mode de vie
- Sommeil : il influence directement la faim, la satiété et la récupération
- Stress : il peut rendre la gestion du poids plus difficile
- Soutien social et santé mentale : essentiels, surtout si la relation à la nourriture est fragile
La perte de poids ne se vit jamais seule — elle s’inscrit dans un équilibre de vie global.
En résumé
Les agonistes du GLP-1 comme Ozempic, Wegovy ou Mounjaro ne sont ni une solution miracle, ni une voie facile. Ils peuvent être un outil utile, mais la démarche demande une réelle réflexion, un accompagnement professionnel et une bonne dose de bienveillance envers soi.
Prendre ce type de médicament, c’est une décision importante qui doit se faire en toute connaissance de cause, avec l’appui d’une équipe médicale de confiance.
Pour aller plus loin, écoutez l’épisode du podcast Le Break Santé sur le sujet — on y explore comment ces médicaments peuvent s’intégrer dans une approche réaliste, équilibrée et humaine : https://open.spotify.com/episode/1uH6NZvz89h4ETRvl3PG3f?si=oUIB5gXCTIGap6cQKkgIzg
Article rédigé par Sarah Normandin, Diététiste-Nutritionniste
[Photo de : Haberdoedas sur Unsplash]