Les bonbons, c’est pas juste pour les enfants
20 Octobre 2025
Chaque année, l’Halloween arrive avec ses décorations colorées, ses petits monstres costumés… et bien sûr, ses sacs remplis de bonbons. Pour les enfants, c’est souvent synonyme de fête et de plaisir. Mais pour plusieurs adultes, c’est aussi une période teintée d’inquiétude : « Si je commence, je ne pourrai pas m’arrêter… »
Quand un bonbon prend toute la place
J’ai récemment vu passer un défi qui proposait de manger un bonbon par jour d’ici l’Halloween – mais seulement pour celles et ceux qui avaient l’impression de perdre le contrôle devant les friandises. Derrière cette idée, il y a une logique intéressante : plus on met un aliment dans la catégorie « interdit », plus il prend de la place dans notre tête… et plus il devient attirant.
C’est un phénomène bien connu : l’aliment « défendu » devient presque obsédant. Et quand on finit par y goûter, on a souvent l’impression de perdre le contrôle, ce qui entraîne culpabilité et frustration.
Le cycle restriction – compulsion – culpabilité
Ça donne souvent ceci :
Et si les bonbons redevenaient… juste des bonbons?
Quand on cesse de placer certains aliments sur un piédestal – qu’il soit négatif (interdit) ou positif (récompense) – on leur enlève du pouvoir.
Cela permet de vivre une expérience différente :
Un autre Halloween est possible
Imagine un Halloween où les bonbons ne sont plus une bataille intérieure, mais simplement une partie de la fête. Où tu peux en déguster avec plaisir, puis passer à autre chose.
Le secret n’est pas dans la force de volonté, mais dans la relation qu’on entretient avec les aliments. Plus on ouvre la porte à la flexibilité, plus on retrouve de légèreté.
En conclusion
Les bonbons ne sont pas le problème. C’est la charge qu’on leur met sur les épaules – interdits, règles, culpabilité – qui leur donne tant de pouvoir.
Quand un bonbon prend toute la place
J’ai récemment vu passer un défi qui proposait de manger un bonbon par jour d’ici l’Halloween – mais seulement pour celles et ceux qui avaient l’impression de perdre le contrôle devant les friandises. Derrière cette idée, il y a une logique intéressante : plus on met un aliment dans la catégorie « interdit », plus il prend de la place dans notre tête… et plus il devient attirant.
C’est un phénomène bien connu : l’aliment « défendu » devient presque obsédant. Et quand on finit par y goûter, on a souvent l’impression de perdre le contrôle, ce qui entraîne culpabilité et frustration.
Le cycle restriction – compulsion – culpabilité
Ça donne souvent ceci :
- On interdit un aliment.
- On y pense de plus en plus, l’envie grandit.
- On finit par craquer et en manger beaucoup plus que notre envie de départ.
- Puis la culpabilité s’installe… et on recommence à se promettre de se restreindre.
C’est ce même mécanisme que j’avais abordé dans cet article sur la bûche de Noël. Peu importe qu’il s’agisse de sucreries d’Halloween ou d’un dessert du temps des Fêtes, le résultat est souvent le même : l’aliment prend un poids émotionnel qu’il n’a pas besoin d’avoir.
Et si les bonbons redevenaient… juste des bonbons?
Quand on cesse de placer certains aliments sur un piédestal – qu’il soit négatif (interdit) ou positif (récompense) – on leur enlève du pouvoir.
Cela permet de vivre une expérience différente :
- Goûter à ce qui nous fait plaisir, sans se juger.
- Être présent au moment : savourer la texture, le goût, la sensation.
- Se rendre compte que le plaisir a une fin naturelle, sans contrainte ni compulsion.
Un autre Halloween est possible
Imagine un Halloween où les bonbons ne sont plus une bataille intérieure, mais simplement une partie de la fête. Où tu peux en déguster avec plaisir, puis passer à autre chose.
Le secret n’est pas dans la force de volonté, mais dans la relation qu’on entretient avec les aliments. Plus on ouvre la porte à la flexibilité, plus on retrouve de légèreté.
En conclusion
Les bonbons ne sont pas le problème. C’est la charge qu’on leur met sur les épaules – interdits, règles, culpabilité – qui leur donne tant de pouvoir.
Et si, cette année, l’Halloween devenait une occasion de se réconcilier avec ces petits plaisirs sucrés?
Article rédigé par Sarah Normandin, Diététiste-Nutritionniste